Alors, après un article sur les flux RSS, je peux me dire « ça, c’est fait ! ».
On va passer progressivement à plus technique, plus fondamental, et plus intéressant.
Avec ce nouveau billet, j’entame donc une série sur Internet, l’autohébergement, et le pourquoi du comment du bousin.
Les gens qui pratiquent l’autohébergement, qui sont-ils ? Quels sont leurs réseaux ? Un article édifiant, dont la fin va vous étonner !
Donc, l’autohébergement, c’est héberger soi-même les services qu’on veut utiliser.
Voilà.
Merci d’avoir lu. Bonne journée.
Hein ? étoffer un peu ? Oui, bon, c’est loin d’être suffisant, alors je développe.
C’est quoi lesdits services ?
Ben sur internet, on en utilise beaucoup, de différents, tout le temps, sur son PC à la maison ou sur son ordiphone (smartphone si tu préfère). Il peut s’agir de sauvegarde des contacts sur ton téléphone, de fichiers sur le « cloud » (SPOILER : C’est juste l’ordinateur de quelqu’un d’autre), ou de ce blog par exemple.
Et pourquoi tu t’emmerdes alors que google fait déjà tout ça et que c’est plus facile à utiliser ?
Pour une raison principale : Google, c’est pas mon pote. Ce n’est le pote de personne d’ailleurs. C’est pratique, « utile », certes, mais il n’y a pas de raison pour qu’il en sache trop sur mon intimité. Une autre raison est que Internet, c’est pas le minitel (ce sujet fera l’objet d’un article complet). Internet, ça ne se résume pas à google, facebook et amazon. ça n’a pas été conçu pour être centralisé, et tout le monde « peut » encore pour l’instant émettre et recevoir ce qu’il veut, ce qui implique avoir son propre serveur à la maison (la législation fout un peu en l’air ce principe, encore un article à écrire…).
Ouai, mais toi t’es informaticien. Tu t’intéresses déjà à tous ces trucs techniques et tu sais comment faire. Tout le monde ne peut pas.
Alors, SI. Absolument. Tout le monde peut le faire. Il existe des outils quasi clé en main (voir YUnoHost par exemple) qui permettent déjà de se faire un truc sympa hébergé chez soi.
Et ça va encore coûter une blinde ton truc. Les serveur, c’est les gros trucs dans les data-centers énormes là.
Non. Encore une idée reçue. Un « serveur », c’est juste un ordinateur qui fournit un service. Et effectivement, pour traiter les données de milliards de personnes, les géants du net ont besoin d’une pléthore de grosses machines. Mais toi, t’as juste besoin de traiter tes données perso. Donc pour le faire, il faut un poil plus qu’une montre à quartz, mais pas un truc énorme. Ce blog tourne sur une machine de quelques dizaines d’euros de la taille d’une carte bleue.
Bon, OK, admettons. Mais comment on fait alors ?
Alors là, pour répondre, il va falloir entrer dans le vif du sujet. Donc je ferai un article dessus à part entière. Patience jeune padawan.
Pour cet article, je n’ai pas mis de liens externes. Il y a beaucoup de gens qui en parlent. Me demander au besoin.
Note aux bidouilleurs : J’héberge aussi d’autres services web sur cette machine, sauras-tu les retrouver ? Une bière à qui m’en donne au moins un !
J’ai tout compris !!!! Whoua t’es vraiment trop fort:)
Euh… C’est quoi un service que t’héberge? 😀
Pour le moment j’arrive à suivre! Très bon article !
Bonjour,
Machine : peut être un raspberry, avec une Debian Stretch
Port 21 : Serveur ProFTPD 1.3.5b
Port 22 : Serveur openssh v7.4p1
Port 80: Ce site
Et plein d’autres 🙂
Salut Ayak973,
Bien vu, je ne sais même plus si j’ai moi-même fait un scan de ports sur ma propre IP publique.
Si tu vois des soucis, n’hésite pas à me demander un mail pour qu’on en cause. 🙂
Bof, je ne connais pas grand chose en sécurité et réseaux, difficile de te donner de bons conseils…
Après tu pourrais cacher les versions des softs qui sont exposées lors de la connection, cependant je ne suis pas convaincu que la sécurité par l’obfuscation soit la meilleure solution, il est préférable de faire des mises à jour de sécurité régulières…
Ah, une bière, j’ai pas fait ça pour rien 🙂
Et évidemment, comme promis, et comme en plus t’es le premier à m’en trouver, (et puisque t’es du coin apparemment ;-), je t’offrirais une bière quand tu veux !